Extrait
Il faudra bien un jour que la terre vienne
Et s’accroche à nous de toutes ses herbes
Sans qu’au ciel éclate un seul coup de tonnerre
Ni sans que les oiseaux oublient dans leurs vols superbes
De rendre témoignage par leurs cris ordinaires
(Alors ils seront loin déjà ceux qui d’en bas
se redisaient les dialogues aux approches de la fin).
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Terre noircie de nos corps
Plus léger d’être seuls la nuit
Aux pieds de chênes illuminés
Qui voguent ans l’espace fermé des lits
Terre nue de nos enfance retrouvées
Sous la paupière refermée
Terre sous le vent battant
De nos corps
Lentement
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