À vingt-quatre ans, Benjamin Porquier a quitté la France pour six mois. Il n’y est jamais vraiment revenu.
D’abord ingénieur, s’étant brûlé le cuir sous le soleil saoudien et le cœur sur bien des tables coréennes, il a aussi été clochard en Nouvelle-Zélande, cueilli les olives dans les Pouilles, appris les secrets du ragù sous les portiques de Bologna, été libraire et modèle vivant à Bruxelles ; il a vécu l’Amazonie à travers les chants des maîtres curandeiros.
Désormais, il mène vie paisible et lutte comme tant d’autres pour ne pas ployer sous les assauts de la grande Babel – c’est-à-dire : il s’occupe de tango et de poésie.
Son premier recueil, Heimat, paraît en 2019 aux éditions de la Crypte. Le deuxième, Saudade, suit en 2023. Il a par ailleurs animé un blog quotidien entre 2015 et 2022.