Extrait
Et voilà la pluie
Sur les berges du fleuve
Si vite
Que s’étouffe
Le cri du tisserin
Et plus haut
Qu’aucune trace
Dans le ciel d’une saison
Et cela qui monte
En vrille
Et fuse d’entre
Les frondaisons
Du viel acacia
On oublie à force
Que c’est les morts
Qui passent
D’une frontière à l’autre
Dans le vent déchaîné
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.