Extrait
Il pleut cette nuit encore
des mains inaudibles prient
quelque part et n’importe où
ici bientôt le silence
le silence
sera blanc
– – – –
S’il neige
nous parlerons plus bas
nos mains s’ouvriront
plus lentement
nos cœurs battront moins vite
– – – –
Nos doigts se tendent
pour attraper
le cœur d’oiseau
nous désirons une épaule
pour nos fronts une voix
pour nos nuits nous
envions l’insouciance
des marguerites.
Nous mourons même en été.
Avis
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