Après un mois d’avril blanc, reprise. Le poème de la semaine #5
du vide du vent du
silence qui joue et qui lie
dans le ciel et le souffle à
l’oiseau et nos mains
sur la branche
– encore et encore parlant aux
bêtes et aux choses –
et me faisant dans l’herbe
et la source qui bruit
et son aile vermeille (mon
coeur sur la berge est un puits
déserté) ma voix, non !
du silence qu’on
prie le plus doux des baisers
Extrait de Au pied de mon arbre, Christian Marsan (textes) & Frédéric Méheut (photographies)
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