Les yeux de mon amour ne me disent rien de
l’épouvante du lièvre dans sa tombe de feuilles
Les yeux de mon amour ne me parlent pas des
des mûriers où le vent n est pas sûr
Les yeux de mon amour ne veulent pas tarir
Les yeux de mon amour sont doux et fiers et
graves
Sa bouche c’est du ciel retrouvé
mon étoile plus franche
sa main, elle affrète
d’argile la promesse du vent
son pied même écrit dans l’air un baiser de
patience et de branches
Extrait de : « Le Vivant effaré » de Christian Marsan
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